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LA PRATIQUE Du YOGA nous transforme. Avec le temps,
nous apprenons à laisser libre cours au processus de retour à
notre vraie nature. Tout d’abord, il est nécessaire et important,
en ces temps modernes, de se rappeler la définition même du
yoga ; une pratique millénaire qui a pour but l’arrêt du mental ou
l’arrêt de l’identification de notre nature véritable avec les fluctu—
ations de notre conscience conditionnée et modifiée par les
croyances de l’environnement dans lequel nous vivons.
 
Sachant que le yoga est de plus en plus perçu comme un concept << ten-
dance >> et qu’il peut devenir un attrait et un argument commer—
cial. restons vigilants et désireux de s'éveiller à notre nature pro-
fonde qui ne s’exprime pas par la performance sous toutes ses
formes, mais qui est la bonté même, qu’on nomme souvent
« béatitude», « plénitude » ou << vérité ». Un travail sursoi et une
connaissance de soi suffisante sont indispensables pour prativ
quer ou enseigner le yoga, qui n'est ni du stretching ni du condi—
tionnement physique. Cette connaissance de soi vient avec une
pratique intense d’attention sans tension que l’on peut appeler la
«pleine conscience >>. Sur notre tapis de yoga comme dans tous
les gestes de notre quotidien, on choisit en conscience de s’ob-
serverà partir de oe témoin intérieur qui n’est pas identifié aux
pensées.
 
Comme je le dis souvent, et avec bienveillance,
dans mes classes de yoga, pour pratiquer le
yoga, il faut s'enlever soi—même du chemin.
Lorsqu’on fait consciemment le choix dans
notre cœur de nous libérer des obstacles qui
troublent notre paix intérieure, la vie nous ou—
vre le chemin. Mais encore faut-il savoir écou-
ter avec les oreilles et les yeux du cœur, une
écoute sans tension, bienveillante et éclairée
par une autre présence que celle de l’ego. L’en-
seignement du yoga nous indique qu’il faut pra-
tiquer avec un mental silencieux et un esprit
focalisé, ce qui nous permet d’évoluer dans la
pratique et d’être à l’écoute du corps sans rien
lui imposer.
 
CET HIVER, JE NOUS INVITE À PLUS
DE PLÉNlTUDE ET DE QUIÉTUDE
 
J’ai remarqué au cours des années qu’en no-
vembre et en décembre, beaucoup de gens pra-
tiquant le yoga étaient très fatigués, voire
épuisés, déprimés et n’en pouvant plus du
rythme accéléré de la société. Étant moi-même
souvent prise dans ce tourbillon qui s’impose
lorsque nous habitons une grande ville, j’ai
décidé, l’année dernière, de changer ma prae
tique d’asanas (postures de yoga) et d’ensei-
gner autrement. Par le fait même, j’ai osé ralen-
tir et opter pour une pratique favorisant le
système immunitaire tout en gardant quelques
enchaînements fluides et des respirations qui
 
réchauffent et aident à éliminer le flegme (hu-
meur aqueuse, qui, pour les Anciens, entrait
comme partie essentielle dans le sang et les
autres liquides qui entretiennent la vie). Oui, je
dis bien « osé », car il n’est pas très populaire en
ces temps de performance de proposer des pra-
tiques qui respectent la physiologie du corps en
lien avec la saison. Eh bien, le résultat a été con-
cluant, car j’ai gardé mon énergie tout l‘hiver et
je n’ai pas été malade alors que tous les gens qui
m’entouraient ont été atteints de cette mau—
vaise grippe qui frappait en cette saison hiver-
nale.
 
Que nous propose l’hiver .7 Il nous invite à
prendre du temps ! Un temps d’arrêt, un temps
de ressourcement et du temps pour ralentir et
cultiver notre jardin intérieur. Du temps aussi
pour lire et s’inspirer des enseignements philo»
sophiques et spirituels de notre pratique yogi-
que ou autre pratique spirituelle. Du temps pour
commencer ou continuer à méditer pour clari-
fier le mental, qui a tendance à s'alourdir pen-
dant l’hiver, et surtout du temps pour refaire nos
énergies et reprendre nos forces.
 
L’hiver nous invite par sa nature à nous
intérioriser et a nous déposer dans la tranquil-
lité de notre espace intérieur. C‘est le moment
idéal pour entrer dans notre grotte et se retrouw
ver, faire le point.
 
Il est insensé de pratiquer intensément dans
les mois d’hiver si nous sommes fatigués ou
épuisés. Un de mes professeurs de yoga ensei-
gnait un jour aux futurs enseignants que pour
nous, Nord-Américains, il vaudrait mieux que
nous pratiquions des postures restauratrices,
car nous sommes tellement physiologiquement
sous l’effet du stress que lorsque nous arrivons à
50 ans, nous sommes brûlés. Et je le vois. Tous
les jours, je vois dans mes classes des gens de
plus ou moins 50 ans qui ont le visage et le
corps dévastés et ravagés par le stress et la
fatigue. Et le plus triste, c’est que nous nous di-
sons que cette fatigue est normale et qu‘il faut
tenir le coup jusqu’au printemps ! Et on fonc-
tionne sur nos réserves. Mais qu’arrive-t-il s’il
n’y a plus de réserve ? La physiologie s’organise
pour aller chercher l’énergie dans les organes,
les os, les muscles.” c’est ce qu'on appelle la
détresse. Et on « tombe » malade,“ Je crois qu’il
est vraiment possible de choisir de ralentir un
peu et d'appliquer les enseignements et les ou-
tils du yoga, qui visent en partie à atteindre un
haut niveau de santé, de vitalité et d’énergie
ainsi qu’un niveau d‘harmonie optimal entre
tous les corps (physique, énergétique, men-
tal / émotionnel, intellectuel et spirituel).
 
En fait. la pratique du hatha yoga est un art,
l'art de la tension juste. Pour en arrivera la
plénitude. ilfaut apprendre à se connaître, car la
pratique devrait être différente pour chaque
individu. Joel Kremer, yogi renommé, citait ceci
dans un exposé sur le yoga :« Le yoga se traduit
par un équilibre entre le “contrôle“ et “l‘aban-
don“, entre l’effort et la relaxation, et la canalisa—
tion d’énergie et le lâcher-prise, pour laisser
l’énergie diriger le mouvement. J’ai constaté
qu’il existe fondamentalement deux types de
personnalité en yoga : les “acharnés” et les "sen—
sualistes“. Les acharnés axent davantage leur
pratique sur le contrôle et le progrès alors que
les sensualistes visent d’abord l’abandon et la
relaxation. Puisque la signification réelle du
yoga est l'équilibre. si nous sommes enclins à
trop pousser, nous devons aussi apprendre à
relaxer et à apprécier l'aspect sensuel d’un étire-
ment. Inversement, si nous avons tendance à
trop "relaxer", nous devons apprendre à ressen-
tir les bienfaits liés à un travail plus intense et
à utiliser le contrôle pour générer le courant
d’énergie, »
 
En s'harmonisant avec le rythme des saisons
de mère Nature et le rythme de notre propre
nature, on peut conserver notre énergie tout au
long de notre vie. Mais avant tout, pour attein-
dre un profond sentiment de plénitude, nous
devons nous déposer, mais aussi atteindre ce
profond sentiment d’être en accord avec soi, un
sentiment de clarté qui nous vient du silence
intérieur que nous procure le yoga ou l'assise
dans la tranquillité. La tranquillité mène au
calme, qui mène à la paix. qui mène au silence
profond, Et dans ce silence intérieur, la con-
science voit notre nature profonde et c’est ce qui
procure ce sentiment de plénitude l Lorsque je
m’assois devant la nature calme de l’hiver, vous
savez, lorsque c’est si tranquille et silencieux à
l’extérieur, eh bien cela m’inspireà me poseretà
suivre ce rythme qui est aussi le mien.
 
Au fil des ans, je réalise que ma pratique est
en constante évolution. Approfondir sa pratique
ne signifie pas nécessairement exécuter des
postures plus difficiles, mais plutôt d’en ressen-
tir davantage le sens. Lorsqu’on pratique en hi-
ver, on peut tout d‘abasd S’asseoir pour quel-
ques minutes et ressentir les besoins du corps et
« de notre climat intérieur x. L’hiver est en
général froid, humide, grisl.‘ Ce sont des carace
téristiques qui peuvent mener à l’engourdisse-
ment, à la déprime et à la lourdeur. Mais le cli-
mat hivernal peut aussi avoirson lot de jours
secs et venteux, qui peuvent avoir comme effet
de refroidir le corps, d’agiter le mental et de se
 
sentir dispersé. Ce climat extérieur peut per-
turber notre humeur et notre physiologie. En
étant à l’écoute, on peut, grâce à notre pratique
de postures et de respiration, contrer ces effets
perturbateurs du climat sur notre organisme.
Une pratique de yoga bien équilibrée et bien
dosée par rapport aux besoins du jour procure.
à la fin de la séance, un sentiment de calme et
de plénitude, Alors, connaître les effets des pos-
tures et des différentes respirations est indis-
pensable pour créer une pratique qui vise
l'équilibre et la tension juste qui mèneà plus
d’harmonie, de vitalité et à la plénitude
 
Je vous invite à profiter des mois d‘hiver
pour vous ressourcer pleinement!

 
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